Axelle Alan
"Bretonne de naissance et de coeur, je vis en région parisienne avec ma fille, mes deux chiens et mon chat. Quand je ne suis pas devant mon ordinateur, on peut me trouver le nez dans un livre ou en train de crapahuter avec mes chiens (je n'ai hélas pas encore trouvé le moyen de faire les deux en même temps sans me casser la figure !)
D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours aimé écrire. Aujourd'hui j'écris des romans pour celles qui, comme moi, jonglent entre travail, famille et rêves personnels."
Gentille, moi? pas si vous insistez!
Premier roman d'Axelle Alan.
Un roman policier feel-good, humoristique.
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Disponible en version ebook sur Amazon ICI
EXTRAIT
Après le petit déjeuner, elle installa Lilou devant le DVD de la Petite Sirène et retourna se coucher. Jamais elle n’aurait osé avouer à quiconque à part Olivier qu’elle préférait de loin une bonne grasse matinée plutôt qu’une balade à vélo dans le bois de Vincennes en compagnie de sa fille. Elle aurait eu l’impression de confesser qu’elle était une mère indigne doublée d’une fainéante grassouillette. Elle soupira d’aise en se glissant sous la couette. Olivier se retourna et se serra contre elle sans se réveiller. Elle ferma les yeux et les rouvrit immédiatement : elle avait oublié de répondre au mail qu’Astrid lui avait envoyé la veille vers minuit. Ne pas recevoir de réponse dans les dix minutes mettait généralement sa chef en rage. Camille attrapa son iPhone sur la table de nuit en essayant de ne pas déranger son époux. Il y avait déjà trois relances passablement énervées. Elle tapa un message à la lueur de l’écran, le relut cinq fois et appuya sur ENVOI. Elle n’avait pas plutôt reposé le téléphone sur la table et sa tête sur l’oreiller qu’un petit éclair de lumière indiqua l’arrivée d’un nouveau mail. Sans grand espoir de se tromper, elle vérifia le nom de l’envoyeur, c’était bien Astrid. « Cette fichue bonne femme ne dort donc jamais ? Je suis certaine que c’est un extraterrestre qui a pour mission de ravager la vie des mères de famille terriennes ! » grommela sa voix intérieure. Plusieurs échanges de messages plus tard, Astrid conclut « Tu ne comprends rien. Nous en parlerons lundi matin » et renonça à poursuivre plus longtemps ses critiques.